19 juin 2015

intergénération…

Posted in Non classé tagged à 1301 27 par yves clercq

Une maison de retraite apparemment comme les autres… elle porte depuis plusieurs années l’ambition de lutter contre l’isolement des personnes au sein même des institutions…. elle abrite pour cela en son sein,   « un centre d’apprentissage intergénérationnel », c’est à dire une école maternelle… le projet a enthousiasmé une journaliste qui a donné 2 ans de sa vie et de se fonds personnels pour tourner un magnifique documentaire. Afin de financer la post production et la diffusion elle à fait appel à du financement participatif, en moins de 15 jours son projet à enthousiasmé la toile et récolté plus de 75000 dollars.

Une bande annonce magnifique est visible ci dessous:

Sur le site de fincanement du documentaire,  vous pouvez trouver le témoignage d’Evan briggs, dont je vous partage quelques extraits (merci google traduciton)

 » En entrant dans la plupart des maisons de retraites médicalisées , il est difficile d’ignorer le sentiment d’isolement dont souffrent les résidents qui y vivent, et encore plus de concilier cela avec le fait que la vieillesse viendra inévitablement pour nous tous.

Dans notre culture fast-paced, obsédée par la jeunesse, nous ne voulons pas être renvoyé à  notre finitude. Il est plus facile de détourner le regard.

Quand j’ai entendu parler de « la montagne » et de son Centre d’apprentissage intergénérationnel, je fus frappé par la simple perfection du concept. Je suis plus intrigué par l’idée que, avec ni passé ni futur en commun, les relations entre les enfants et les résidents existent entièrement dans le présent. Malgré la différence de leurs années, la totalité de leur sens du temps semble plus étroitement aligné.

Au cours des mois où je filmais à la montagne, je remarquai de nombreux échanges incroyables entre les résidents et les enfants. Certains étaient doux, un peu maladroit, un peu funny- tous poignants et réellement déchirants.

Une expérience en particulier a eu lieu lors d’une visite du matin entre la classe des bambins et plusieurs résidents qui étaient rassemblés pour chanter des chansons ensemble. Tout le monde venait de terminer une interprétation de « You Are My Sunshine » lorsque l’un des résidents a commencé à partager le souvenir qu’il avait de chanter cette même chanson tard dans la nuit, dans un bus plein de soldats tout en servant à l’étranger pendant la Seconde Guerre mondiale.

Si les enfants étaient trop jeunes pour comprendre ses paroles, leur présence a servi de catalyseur à son souvenir (…) Ces petits moments de calme sont souvent ceux qui contiennent le plus de sens, et, malheureusement, sont aussi ceux que la plupart d’entre nous sont trop occupés et distraits pour les remarquer.

Ceci est un film sur les très jeunes et les très vieux, oui. Mais il traite aussi de quelque chose de grand, quelque chose de plus difficile à cerner, mais si essentiel dans tous les sens. Dans les paroles de Susan Bosak, fondateur du projet Legacy, « Il est l’expérience de la vie dans une communauté solidaire multigénérationnelle, richement complexe qui, plus que toute autre chose, nous enseigne comment être humain. » Je ne pouvais pas le dire mieux moi-même.

État du projet

Present Perfect a été filmé à la maison de retraite de Mount Saint-Vincent Providence à Seattle, WA, qui abrite également le Centre d’apprentissage intergénérationnel, au cours de l’année scolaire 2012-2013. Ce projet a été un travail gigantesque de l’amour , entièrement financé sur de ma propre poche pour les deux premières années. J’ai investi dans de nouveaux appareils photo et audio (…), j’ai payé les baby-sitters pour garder mes enfants afin que je puisse filmer trois fois par semaine pendant toute l’année scolaire, et je l’ai passé des heures innombrables de demandes de subventions  à autant de personnes que possible. Tout cela, en plus de jongler avec mon travail régulier payé en tant que producteur indépendant et professeur adjoint d’un film! (…)De nombreux amis et collègues ont généreusement fait don de leur temps et leurs talents pour aider à obtenir le film à l’endroit où il est maintenant, tandis qu’une poignée d’amis et de la famille a versé des fonds me permettant d’embaucher un rédacteur en chef pour aider à mettre ensemble la remorque que vous voyez ci-dessus. Je suis tellement reconnaissants à tous ceux qui m’ont donné un coup de main en voyant ce projet descendre au sol. Nous sommes sur la bonne voie!

www.kickstarter.com/projects/1246023967/present-perfect-a-documentary-film-post-production?lang=fr

merci au site http://www.soignantenehpad.fr qui m’a fait découvrir cette magnifique vidéo… YC

5 septembre 2012

spectacle intergénérationnel

Posted in activité d'animation, histoires d'animation, intergénération, vidéo tagged , , à 1503 32 par yves clercq

Vous trouverez ci-dessous une petite vidéo relatant une initiative originale du centre d’éducation pour jeunes sourds d’Arras et de l’EHPAD Soleil d’Automne de Saint-Laurent-Blangy.

Après trois mois de répétitions et de préparation,  le théâtre arrageois a accueilli un spectacle original qui peut donner des idées….

 

http://www.agorawebtv.com/article-jeunes-sourds-et-personnes-agees-une-rencontre-pour-un-spectacle-105686395.html

16 juillet 2012

Une pièce de théâtre pour dialoguer autour de sujets sensibles

Posted in initiative, intergénération, parole tagged à 909 09 par yves clercq

 

 Il est difficile pour les enfants, comme pour les parents, de parler ensemble des questions liées à la dépendance, aux limites du maintien à domicile. Face à un parent qui vieillit, il arrive ainsi, que les aidants oscillent entre un désir légitime de « surprotéger » un parent et une sorte de refus de voir la réalité en face.
Pour le parent âgé, il en est  souvent de même: entre le désir d’être reconnu dans ses difficultés et le refus de les admettre, la honte, l’inquiétude, le sentiment de culpabilité peuvent être  autant d’obstacles au dialogue et aux décisions apaisées.
L’association Famille Rurale de Vendée consciente de la nécessité de favoriser le dialogue, propose un outil vraiment original qui peut favoriser l’échange et le débat: une pièce de théatre a la fois drôle,  et poétique qui met en scène les réalités rencontrées par nos ainés et leurs familles.
Admirablement créée et interprétée par la compagnie Grizzli Philibert Tambour, cette pièce qui se déplace de commune en commune permet de dédramatiser sans minimiser un sujet complexe.
Vous trouverez un lien vers un extrait, vers  le site de l’association famille rurale..
http://www.dailymotion.com/video/xrn40d_y-a-pas-de-danger-extrait_creation
Cela peut donner des idées à un animateur qui souhaiterait favoriser le débat et les échanges sur cette question…..
Ci dessous quelques extraits d’un article présentant la pièce (source   http://www.larochesuryon.maville.com/sortir/infos_-Quand-le-theatre-fait-dialoguer-avec-les-aines_52737-2056884_actu.Htm)
« Y’a pas de danger, une pièce de Grizzli Philibert Tambour, aborde les rapports entre enfants et aînés à l’heure où la dépendance guette. Familles rurales fait naître le dialogue.
Familles rurales, une association qui oeuvre en Vendée à travers 135 relais locaux, se préoccupe, entre autres, des liens entre enfants et leurs parents à la limite de l’âge de la dépendance. Quand, par exemple, ils ne réalisent plus qu’il est dangereux de monter sur une échelle : « C’est une thématique que nous voulions aborder depuis un moment mais nous n’arrivions pas à trouver le bon vecteur. On est dans l’ordre de l’intime et ce n’est pas facile de monter des actions de soutien aux parents vieillissants », indique Rémi Hervouet, secrétaire général adjoint de Familles rurales. Jusqu’au moment où l’idée a jailli de se servir de la dynamique du théâtre pour libérer la parole.Un sujet grave

D’emblée, la compagnie professionnelle yonnaise a été ravie d’apporter sa contribution : « Il y a longtemps que nous voulions travailler sur le vieillissement », révèle Nicole Turpin, actrice de la troupe.

En se basant sur des expériences personnelles et en empruntant à la littérature théâtrale, Grizzli a écrit une pièce de 45 minutes qui mêle situations drôles et moments d’émotion pour aborder ce sujet grave avec un maximum de pudeur mais sans avoir peur d’aller au fond des choses.(…)

Les séances de « Y’a pas de danger ! » ont suscité une entame de dialogue à chaque fois : « Tout le monde réagissait, les comédiens, les chargés de mission, le public aussi, parfois de manière profonde », commente Isabelle Durant, chargée de mission à Familles rurales.

On en débat

Et tout ça à partir de situations diverses, comme ce papy en danger, juché sur un escabeau :« Jusqu’à quel point un enfant d’un aîné peut-il s’ingérer pour décider de la conduite de son père ou de sa mère ? Ce n’est pas simple. Cela provoque parfois stress ou conflit », intervient Rémi Hervouet.

(…)

Il y a tout le côté psychologique de la « rupture » de l’esprit et du corps qui est à prendre en compte : « Toutes les générations sont concernées. Dans les spectacles, d’ailleurs, on a vu y venir de jeunes retraités, leurs parents, mais aussi de jeunes familles qui se préparent à ce jour », ajoute Rémi Hervouet.

Entre ingérence abusive des enfants et prévention des accidents domestiques d’anciens, il y a une ligne de crête à trouver en permanence. Dans ce délicat exercice, le théâtre a joué son rôle de « délieur de langues ».

Le site de famille rurale, qui est à l’origine du projet:

http://www.famillesrurales85.org/inter_Familles_Parents_Vieillissants.php?PHPSESSID=cdce29141f932c73b6f131fc63f68813

Le site de la compagnie qui a créé la pièce:http://www.theatre-grizzli.fr/GRIZZLI_theatre_nos_spectacles.php?id_niv1=2&id_spec=ea7e4ba9ebd7c780d385c68cfca0ebe1

30 Mai 2012

Animateur: créer du lien.

Posted in finalités de l'animation, histoires d'animation tagged , à 1111 54 par yves clercq

Photo © Anne-Sophie Zika

Le site pélerin info propose un reportage sur une résidence dont le projet est d’accueillir personnes âgées, familles et personnes trisomiques. Dans une clinique désaffectée d’Arras (Pas-de-Calais), cette résidence unique prend peu à peu ses marques. Un seul objectif : créer une vie de village.

 L‘animatrice est présentée comme « le ciment  » de la maison, puisqu’elle a pour mission de créer du lien et d’animer le projet.

http://www.pelerin.info/Photo-video/Diaporama-sonore/A-l-ilot-Bon-Secours-Arras-seniors-familles-et-adultes-trisomiques-vivent-ensemble

Dans une clinique désaffectée d’Arras (Pas-de-Calais), une résidence unique prend peu à peu ses marques. L’îlot Bon Secours accueille seniors, familles et personnes trisomiques avec un seul objectif : créer une vie de village

De nombreux Arrageois sont nés à la clinique Bon Secours, une imposante bâtisse de briques située au cœur de la ville d’Arras (Pas-de-Calais). Depuis le printemps dernier, certains y ont élu domicile puisque la clinique, désaffectée, a été réaménagée en lieu de vie intergénérationnel.

Des personnes seules, jeunes ou âgées, des familles avec ou sans enfants mais aussi des adultes handicapés cohabitent dans ce lieu chargé d’histoire.

Une partie des logements est réservée à des foyers modestes tandis que d’autres sont destinés à des locataires disposant de revenus supérieurs à la moyenne. De quoi assurer la mixité sociale voulue par Pas-de-Calais Habitat, bailleur social et gestionnaire de l’îlot Bon Secours.

Les résidents communiquent aussi grâce à des tablettes numériques

Cette initiative expérimentale a pour objectif de lutter contre les solitudes en favorisant les relations entres les locataires des 70 logements flambants neufs.

Régulièrement, des animations permettent aux voisins de faire connaissance. Quelques mois seulement après l’inauguration des lieux, des liens se sont déjà noués. Certains résidents s’échangent des services : cours de piano, arrosage des plantes pendant les vacances ou, tout simplement, invitation à dîner.

Chaque logement est équipé d’une tablette numérique dernier cri qui permet aux locataires de communiquer entre eux. Au rez-de-chaussée, une crèche d’entreprise accueille 35 enfants et plusieurs associations investissent régulièrement les locaux de Bon Secours, participant à la vie du site.

Bientôt, un jardin suspendu trouvera sa place entre les murs de l’ancienne clinique, une occasion de plus pour se retrouver entre voisins.